• 10ème festival de l'aqueduc 2010

     

     

     - Personnalités

    10ème festival de l'aqueduc 2010

     

     

    10ème festival de l'aqueduc 2010

     

     

    10ème festival de l'aqueduc 2010

    10ème festival de l'aqueduc 2010

     


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    sainte lyon - le depart

    La SAINTELYON est un raid mythique, nocturne et hivernal, entre Saint Etienne et Lyon qui réunit jusqu'à 10 000 coureurs. Le départ est donné à minuit et environ 4 à 5 heures plus tard les premiers passent à Beaunant dernier point de ravitaillement avant l’arrivée.

    La côte de l’aqueduc est une épreuve particulièrement difficile.

     

    Quelques extraits des récits de participants :

     

    Beaunant - Lyon (km.56 - km.68) 

    A peine sortie du ravito qu'un très gros morceau nous attend avec la côte des aqueducs de Beaunant. C'est très dur (16 à 18% de dénivelé) et je n'arrive pas à courir, je la ferai donc entièrement en marchant. La route s'aplanit enfin, on traverse Sainte-Foy, le goudron commence à bien entamer mes jambes. A la sortie d'un chemin, je glisse sur une plaque de verglas et chute une première fois en sortie de virage, heureusement juste les genoux éraflés (et oui j’étais en short !), rien de grave je ramasse un de mes bidons qui a sauté et repars presque immédiatement. Enfin, c'est la dernière descente bitume assez raide sur Lyon. Dans un virage en épingle, je prends l'intérieur, et glisse une nouvelle fois sur une plaque de verglas et tombe sévèrement cette fois-ci, résultat un gros hématome à l'extérieur de la cuisse et douleur à l'épaule que je sentirai par la suite à chaque foulée. Je repars un peu plus péniblement cette fois-ci. Le panneau annonçant les cinq derniers kilomètres apparaît peu après la traversé du pont Kitchener, ces derniers m'ont semblé durer une éternité tellement je n’ai plus les jambes pour courir à bon rythme (je suis en 5’50/6min au km) et me fais pas mal doubler. Les rives du Rhône verglacées sont également pour moi l'occasion de chuter une dernière fois en glissant à l'avant. Je termine au final cette Saintelyon en6h53, (137ème position). Nous étions plus de 4500 au départ, et je suis curieux de connaitre le taux d'abandon qui doit être assez élevé. Le premier termine en 5h18 ce qui fait environs 30 minutes de plus par rapport à un temps "normal" de vainqueur de l'épreuve.

     

     

     

    sainte lyon - un ruban de lumieres

     

     

     

     

     

    ….Heureusement, j'ai fait 50 mètres dans le mauvais sens et rebrousse chemin. Je

    remercie ce coureur, quel fair-play! Celui-là, je ne le rattraperai finalement pas. Juste

    avant la descente vers les Aqueducs de Beaunant, deuxième glissade, je m'affale sur

    le sol, manque plus que des patins à glace pour avancer. Je me résous à ralentir dès

    que cela brille au sol. Derrière, cela ne revient pas. Je commence à me dire qu'ils ne

    sont pas si nombreux devant.

    LE « MUR » DE BEAUNANT

    La côte de Beaunant (km 33 en 2h49'), c'est le juge de paix, le baromètre de l'état d'un

    « saintélyonniste »: je l'escalade en alternant marche rapide et course, en tirant sur les

    bras. Au sommet, un groupe de sapeurs-pompiers soutient un coureur devant moi.

    Celui-ci s'arrête momentanément. C'est Romaric. Il a pris le « mur » de Beaunant en

    pleine face. Il reste 10 km. En le dépassant, il m'encourage et je le salue de la main.

    La traversée de Sainte-Foy, de l'église jusqu'en bas de la montée de Choulans, me

    semble interminable. La succession de lignes droites et descentes raides sur macadam

    est un supplice pour les quadriceps mais je m'accroche. La perspective de grapiller

    une ou deux places dope ma motivation. L'arrivée dans Lyon se fait par le pont

    Kitchener. Nous empruntons ensuite les Quais de Saône jusqu'au bout de la

    confluence du Rhône et de la Saône. C'est un final un peu monotone, verglacé, je

    peste, mais c'est bientôt la fin. J'ai gardé une allure proche de 12 à 13 km à l'heure.

     

     

     

     

     

     ….Le rythme reste soutenu, on est principalement sur du bitume en descente douce. Je m'aperçois vite que Maxime est plus en forme que moi et que j'ai un coup de moins bien, que je crois à ce moment être petit. Je lui dis de partir devant, de faire sa course. Il proteste, puis finalement s'exécute. Heureusement pour lui, il passera la ligne une heure avant moi.
    Ca commence à ne pas aller fort pour moi, les premiers ennuis sérieux sont des crampes d'estomac (ou d'intestin, ou je ne sais quoi, en tous cas, de bide) à l'approche du 50ème kilomètre. Chaque choc de la course me fait mal au ventre, je suis obligé de marcher dans les faux plats descendants. Et puis c'est les genoux qui se mettent à appeler leur mère, et les pieds qui on l'impression de marcher à même le bitume (pas sûr que le changement de godasses ait été une brillante idée). J'accueille les portions montantes avec plaisir, car là au moins en marchant j'ai moins l'impression de me traîner, les portions plates et plus encore descendantes sont un vrai enfer. Mes parents m'appellent, ils sont à Beaunant, je leur dis que j'ignore à quelle distance j'en suis. Ca continue comme ça plusieurs kilomètres, les choses sont loin de s'arranger, et le moral n'est pas au top non plus. J'évite de penser plus loin que Beaunant, que je crois plus proche que ça n'est en réalité (il y a 11 km entre Soucieux et Beaunant, heureusement à ce moment là je ne le sais pas). Je ne sais pas ce que je ferai après Beaunant, si je rejoindrai Lyon à pied comme prévu ou en voiture. Je me fais dépasser par Pierre (Sarajevo), qui voit que ça ne va pas fort et ralentit pour me faire un brin de causette. Je lui fais part de mes doutes, il me dit qu'il est interdit d'abandonner à Beaunant.
    Je continue de marcher lentement, sur la route et les chemins. Impossible d'avaler quoique ce soit, le ventre fait trop mal. Je décide de m'asseoir sous un réverbère et de sortir mon arme secrète: des petits mots que j'avais demandé à ma famille et mes amis de m'écrire pour ce genre de circonstance. Ca n'arrange pas le bide, les pieds ou les genoux, mais ça soutient le moral. Je finis par arriver à Beaunant, (mon père m'attend quelques centaines de mètres avant le ravito), dans un état proche de l'ohio... j'ai la bonne surprise d'arriver là en même temps que Lolo et Hervé. Sur leurs conseils je bois du coca pour soigner mon bide, et je m'assois pour me requinquer un peu.
     

     

    La fin 

    Nous repartons donc à 3, avec Lolo et Hervé, plus quelques autres kikoureurs. Juste après le ravito, il y a la côte de Ste Foy, redoutée par beaucoup de monde, mais que j'accueille avec plaisir, c'est en montée que je me sens le plus à l'aise. Je me refais la cerise dans la montée, le ventre va mieux, les genoux ne se manifestent plus, ça serait presque le bonheur s'il n'y avait la perspective de la descente qui suit. Et effectivement, ce qui devait arriver arrive, une fois en haut il faut redescendre. Ca se passe plutôt mieux que prévu, je cours à nouveau, à part un passage terrible par des escaliers. …

     

     

     

    Soucieu Jarest - Beaunant : 11 km

    La suite du parcours présente une alternance de montées et de descentes qui sont particulièrement éprouvantes car il y a beaucoup de passages verglacés. Je pense notamment à la descente vers la passerelle qui permet de franchir le Garon et la montée qui s’en suit. Dans les passages délicats, il faut également composer avec les randonneurs équipés de bâtons. Cette partie propose également, le passage des marches du château. Elles sont complètement verglacées, et ce sont des marches pour des géants. La prudence est donc de mise, mais cela commence à faire mal aux jambes.

    Le gel salé à la cacahuète apporte une solution au phénomène de saturation, voire de rejet, de l’organisme vis-à-vis du sucré. Même si ce n’est pas très bon au goût, mon organisme a bien apprécié et c’est bien l’essentiel. Comme toujours, il est préférable de faire le test avant d’être en situation de course. 

    Après 7h12min01sec de course, j’arrive au cinquième ravitaillement de Beaunant, situé au 56ième kilomètre en 1054ème position. Je complète mon bidon d’eau avec du coca, je secoue l’ensemble pour enlever le maximum de bulles, je prends quelques secondes pour m’asseoir et je repars rapidement.

    Beaunant - Lyon : 12 km – Cumul 68km

     

    Beaunant, la fameuse montee


    La « fameuse » montée vers Sainte-Foy-lès-Lyon longe un aqueduc romain. Plus précisément, il s’agit de l’aqueduc du Gier qui est l’une des plus grandes réalisations de l’hydraulique romaine. Cet aqueduc date du 1er ou du début du 2e siècle après JC. Il traverse toute la commune de Sainte Foy-lès-Lyon du Sud-Ouest, (Beaunant), au Nord-Est (le Petit Sainte Foy), sur une longueur de 4170 m. Comme le pourcentage est élevé, il atteint 20 % par endroit, la montée se fait en marchant et ne pose pas de difficultés particulières. En fait, le plus dur, notamment pour les quadriceps, est la longue descente sur Lyon dont le pourcentage ne permet de descendre en déroulant tout en souplesse…..

     

     

     

     

    La prochaine édition aura lieu le 4 décembre 2011   

     

     

     


     Beaunantais, beaunantaises, fidesiens, fidesiennes, oullinois, oullinoises... soyez presents

     

     

     

     

     

     

     

     


  • - Article du Progrès suite à notre assemblée générale du 10 décembre 2014

     


  • Une initiative intéressante à signaler

     

    Source : Site Web de Lyon capitale

    Un drive paysan à Oullins prévu pour début 2015

    http://www.lyoncapitale.fr/Journal/Lyon/Actualite/Economie/Un-drive-paysan-a-Oullins-prevu-pour-debut-2015

    Onze agriculteurs du Rhône adoptent la formule du Drive pour vendre leurs produits à une clientèle pressée.

    leur site

    http://www.drivepaysanslyonnais.fr/

     

    l'adresse :

    Commandez en ligne jusqu'au mardi midi et venez les retirer vos produits
    tous les jeudis soirs (17h-20h) au point de retrait sur parking Vulco,
    133 avenue de l’Aqueduc de Beaunant à Oullins.